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MORET-SUR-LOING Un patrimoine d'exception ! ✨

Publié le 17/12/2022

L'agence C21 Notre-Dame 55, rue Grande 77250 MORET-SUR-LOING vous invite à découvrir le patrimoine exceptionnel de sa ville  !

A vos visites... 🚶‍♀️🚶‍♂️🚶‍♀️

La porte de SAMOIS, en calcaire, date du XVè Siècle

D’abord appelé Porte de Paris, cet ouvrage commande l’accès à la ville ancienne par l’Ouest.

Comme son homologue la Porte de Bourgogne, postée à l’Est, elle est formée d’une tour carrée flanquée vers l’extérieur de deux imposants contreforts, qui portent chacun une tourelle en encorbellement. Elle est percée de deux arcs en plein cintre, entre les­quels coulissait la herse. Une porte de madriers à deux vantaux complé­tait le dispositif de sécurité.

L’écus­son placé au-dessus des meurtrières, probablement martelé pendant la Révolution, est datable du XVè Siècle. Il était peut-être aux armes de France, rappelant ainsi les tra­vaux menés sous Charles VII pour renforcer les défenses. 

Le passage pour piétons est ouvert dans la cour­tine à l’époque moderne. (1840)

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La Maison BEGUE XIIè et XVè Siècles - Calcaire

Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : 1926.

Emplacement : Place de la Division Leclerc

Implantée sur un îlot du Loing dont elle occupe tout l’espace, cette tête de pont, chargée de protéger l’accès au pont et à la ville par l’Est, est un véritable châtelet.

Petite forteresse avancée, elle était accessible par un passage en chicane sous une pre­mière haute porte, puis sous une seconde, pour ressortir sur le pont.

L’enceinte renforcée de tourelles englobe le reste de l’îlot. Au XVIIè Siècle, devant l’incommodité de ce double franchissement, le tracé du pont est repris et infléchi pour contourner l’ouvrage par le Nord. Son importance témoigne de celle de la place de Moret-sur-Loing, résidence royale.

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Les REMPARTS XIIè et XVè Siècles – Calcaire

Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : 1939.

Emplacement : Quai des Laveuses

Moret-sur-Loing est une position dou­blement stratégique. La route vers la Bourgogne y traverse le Loing, d’une part, et, d’autre part, elle fait face à la place de Montereau, posses­sion des comtes de Cham­pagne, tenue par les Bour­guignons jusqu’en 1437.

Elle est sans doute très tôt pourvue d’un système défen­sif, probablement en bois.

Les premières fortifications de pierre sont attribuées à Philippe-Auguste.

L’en­ceinte, en forme de demi­-cercle, se développe sur 1 356 mètres, dont 438 mètres en façade rectiligne sur l’Est. Elle est renforcée de plus de vingt tourelles, dont quelques-unes subsistent, arasées comme les courtines.

Deux portes ouvrent sur l’extérieur, à l’Est et à l’Ouest. Celle du Sud a été détruite. Ces défenses sont modernisées à partir de 1430, par Charles VII.

Le quai des Laveuses s’étend au pied de ces deux tourelles et des courtines.

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Le DONJON XIIè et fin du XIXè Siècles – Calcaire (20 x 15 x 20 m)

Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : 1926 et 1974.

Emplacement : 15, Rue du Donjon

Plus de deux cents fiefs, tel celui de Fontainebleau, dépendaient de la tour de Moret. Siège du pouvoir seigneurial du Roi depuis Louis VI, ce donjon roman de type normand est implanté à flanc de colline, d’où il domine la cité.

De plan carré, épaulé aux angles par de larges contreforts et doté à l’ori­gine de sa propre enceinte, c’est une résidence appréciée des premiers Capétiens et plus tard, des comtes engagistes comme Maximilien de Béthune ou Jacqueline de Bueil.

Du 24 Juin au 14 Août 1664, le surin­tendant des Finances, Nicolas Fou­quet, y est enfermé sous la garde de d’Artagnan.

Vendu comme bien natio­nal en 1797 pour être démoli, le don­jon n’est que partiellement détruit. Vidé et dérasé, il est utilisé comme dépôt d’écorces. Lorsque Joanne Thi­rion le rachète en 1879, il est en ruine. Le donjon est alors transformé en habitation.

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EGLISE SAINT-PIERRE-AUX-LIENS-DE-PONT-LOUP

Seconde moitié du XIIè Siècle – Calcaire (21,70 X 24,60 X 43,50 m)

Emplacement : 10, Rue du Peintre Alfred Sisley

Cette église est tout ce qui subsiste du prieuré bénédictin Saint-Pierre-­aux-Liens, fondé à l’aube du XIIè Siècle par l’abbaye bourguignonne de Vézelay dans le hameau de Pont-Loup.

Au plus fort de la lutte que les comtes de Nevers mènent au XIIè Siècle contre l’abbaye, quatre-vingts moines viennent chercher refuge dans ce prieuré pour aller à Paris demander protec­tion au Roi. À deux reprises, en 1155 et 1166, Louis VII fait com­paraître les comtes devant les assises de sa justice, qu’il tient aux portes de Moret-sur-Loing, et les y condamne.

Situé hors les murs, le prieuré sort fortement endommagé et appauvri des guerres du XVè Siècle. À partir du XVIè Siècle, il se vide de ses moines et les bâtiments disparaissent à l’exception de l’église. Il est canoniquement supprimé en 1747.

L’église reste un lieu de culte et de pèlerinage jus­qu’à la Révolution.

Elle est classée au titre des Monuments Historiques en 1914.

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NEF ET CHOEUR DE PONT-LOUP

Seconde moitié du XIIè Siècle – Calcaire (14 x 20,40 x 38,80 m)

Emplacement : Église Saint-Pierre-aux-Liens de Pont-Loup

Vendue comme bien national en 1791, l’église du prieuré est acquise par des tanneurs qui l’utilisent comme grange. Ils y entreposent les écorces destinées aux moulins à tan du pont, jusqu’à ce que la ville de Paris l’achète pour le service du nouvel aqueduc de la Vanne, et finalement la cède à la commune de Moret-sur-Loing.

La simplicité de l’Art Roman du XIIè Siècle s’exprime dans cet édifice : le carré du transept est délimité par quatre grands arcs brisés à double rouleau, de profil rectangulaire, que reçoivent les chapi­teaux d’une conception cistercienne, au sommet de colonnes engagées appuyées sur des dosserets.

La remise en état de l’édifice doit en faire un lieu culturel.

Déjà, la croisée d’ogives du transept et les absides latérales ont été restituées.

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PONT de MORET

Fin du XIIè Siècle, de 1851 à 1852 et après 1944 – Calcaire (L. : 240 m)

Classé au titre des Monuments Historiques en 1926

Ce pont enjambe le Loing dans sa plus grande largeur. Des moulins y étaient autrefois aména­gés. Au XIXè Siècle, il est élargi et consolidé, afin de répondre aux nouveaux besoins de la circulation.

Il conduit à la Porte de Bourgogne, ou Porte du Pont, qui fait partie du système défensif des XIIè et XVè Siècles. 

Détruit le 24 Août 1944, puis reconstruit, l’ouvrage a été consolidé en 1993.

 

 

 

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